C’est un film datant de 1980-81, mettant en vedette Christopher Reeve et Jane Seymour. Au-delà de la fantaisie. Au delà de l’obsession. Au-delà du temps… il la trouvera coûte que coûte.
" Quelque part dans le temps ", c’est l’histoire d’un jeune écrivain prêt a sacrifier sa vie présente pour trouver le bonheur dans le passé où le grand amour l’attend. Une dame âgée aborde le jeune Richard Collier ( Christopher Reeve ) et lui remet une montre en or antique en lui demandant de bien vouloir l’accompagner pour un voyage dans le temps. Au bout de nombreuses années, Richard Collier est subjugué par le portrait d’une très belle jeune femme ( Jane Seymour ). Un autre portrait d’elle, mais à un âge plus avancé, lui révèle qu’il s’agit de la même femme qui lui a donné la montre. Collier devient obsédé. Il veut retourné en 1912 auprès de la belle femme qui l’attend là-bas.
Après le film " Payer au suivant ", mon film fétiche, celui dont je m’efforce a juste titre de vivre ma vie a la lumière de l’exemple décris dans ce film, mais cela est un autre histoire. L’autre, celle dont j’ai commencé a relaté, en est une qui viens me chercher de loin. Parce qu’à quelque part, ce film relate une parcelle de ma vie. Garry
Garry était un homme bien, généreux, aimant, vivant, réel. Un vrai gars. C’était un bon chanteur, un bon infirmier, un maudis bon gars. Un bon communicateur, un bon vivant, un être espiègle, maudis bon joueur de tours, Garry était un homme de cœur, a la grandeur de son âme. Il avait le cœur a la bonne place, voulait toujours aider, prêt a donner sa chemise et son attention totale et exclusive a quiconque en avait besoin. Il savait chanter la pomme, il savait me chanter la pomme. Il était aimer par ceux, ses copains et copines de travail. Il était un infirmier particulier. D’un moment a un autre, il pouvait m’appeler et me dire, ‘ Mike, je quittes et part en hélicoptère accompagner une petite fille ou un petit gars’, qui avait besoin d’être transféré d’urgence de Ottawa vers un hôpital très connu de Montréal. Et il y ajoutais tout le temps ‘Don’t worry I’ll come back to you, in one piece and watch me while I pass over your house, I’ll send you my kiss from the sky’. Clisss que je l’aimais ce gars, crisss que je l’aime encore.
Sa courte vie n’a été que tumultes et embûches, devenant orphelin a un très jeune âge de père et de mère dans un accident d’automobile bizarre dont il ne sût jamais la cause. Un peu plus tard, perdis son unique sœur d’une maladie peu commune. Se retrouva a être aimer et élever par sa grand-mère qu’il perdit peu de temps avant sa propre mort, d’un accident tragique d’équitation a leur ‘country estate’ dans le Maine. Je me rappelle de tout les appels reçues a cette période dans le temps. Il m’appelait 3 à 4 fois par jour et combien d’heures, innombrable d’heures avons nous pleuré ensemble au téléphone. Moi qui a l’époque la maladie m’avait cloué complètement dans un fauteuil roulant. Mais pour Garry, jamais au grand jamais, il a vu ce qui m’entourais comme aide pour assumer mon autonomie retrouvé, contrairement a beaucoup d’autres, lui avait choisis de m’aimer pour la valeur que j’étais pour lui, pour ce que je suis moi. Et non parce que il pouvait me sauver, m’aider physiquement parlant.
Je vois l’image de mon ange, il était très " fier-pêt ", pas un poil ou un cheveux de travers si cela n’était pas de sa volonté. Ses mèches blondes, ses maudites mèches blondes sur son fond naturel de châtains foncés, devait toujours paraître a l’avant scène, Ses sourcils qu’il prenais un malin plaisir de dessiner tel un peintre devant son tableau, arrachant les quelques poils de trop, parce que ca parais trop lolll. Il avait un bouche dont les lèvres si sensuelles m’ont fais fléchir des jambes plus d’une fois au contact. Un nez de boxeur, résultant des coups reçues a travers le temps dans les bars ou il aimait pratiquer sa voix. Et que dire de ses yeux, les yeux d’une telle profondeur que j’en oublis pas encore l’image et dont le doux souvenir me poursuis encore et toujours. Il me manque mon Garry.
J’ai cesser de me demander il y a fort longtemps du pourquoi j’exprime certaines choses ou de la longueur que cela peut prendre. Je le fais c’est tout et je ne me pose pas la question , pourquoi aujourd’hui je choisis de parler de lui, de parler de moi, de parler de nous. Me fout de la longueur du texte. C’est pas une histoire que je peux facilement résumer qu’en quelques phrases. Garry était bien plus que quelques mots.
Ca me fais mal de penser a lui, ca me fais mal en dedans et ce mal bien s’exprime par les larmes qui coules et sortent de par eux-mêmes de mes yeux, les mêmes yeux que Garry pouvait passer des heures a étudier. A essayer de comprendre l’essence non pas de mon être mais de mon âme. A essayer de trouver le pourquoi de la petite marque de mal qu’il pouvait y trouver. Combien de fois j’ai craqué devant lui. Lui si beau, si riche mais si simple. Il ne voulait qu’être aimer et je l’ai aimer du plus profond que je le pouvais. Tout autant que j’en recevais de lui. Moi le voir en t-shirt blanc avec sa chemise a carreaux bleu, déboutonner, ouverte, ses jeans qu’il portait avec un malin plaisir de laisser non boutonner son crisss de bouton parce qu’il savait que fuck, juste ca, juste ca m’apportais dans un état ou je voulais tout vivre et m’abandonner a lui, notre ouverture, son ouverture sur notre terrain de jeu. Un maudis beau terrain de jeu ou l’amour et le rire avait toujours sa place de choix. Et ses maudis bas de laine que j’haïssais a mourir mais que depuis je porte toujours .
Dans la mémoire de certains, vous vous rappellerez vaguement un histoire de meurtre survenu tout près de St-Adèle/St-Sauveur ou un homme, un ex amoureux s’étais foutus dans la tête une façon d’hériter de la fortune de son ex copain de cœur. L’homme décidas donc un jour de couper les freins de la voiture, juste quelques entailles plus ou moins profondes pour que l’utilisateur se tue dans un accident de voiture dans les courbes ou se trouvais tout près une des résidences secondaires de notre richissime être de cœur. Il y parvenu a ses fins, mais sans avoir causer chez mon amour, mon copain, mon chum a moi autant de souffrances inutiles. Garry perdit le contrôle de sa voiture, bien entendu, dans le bas d’une côte justement là ou il devait freiner afin de prendre la courbe qui s’annonçais. J’ai reçu l.’appel téléphonique quelques 6 heures après le fait où moi je me faisais du sang de cochon a l’attendre, attendre sa visite prévue. Il était déjà en retard d’une couple d’heures quand j’ai reçu l’appel de Andrew.
C’est pas simple de faire déplacer un gars qui ne se mouvois que par fauteuil roulant, qui en as besoin parce que ses jambes ne répondes pas aux commandes. Mais ce fût fait. Garry avait besoin de moi, il était encore vivant a mon arrivée. Puis le plus surprenant c’est que dès mon arrivé, au moment que j’entrais dans sa chambre d’hôpital, tout juste après que Andrew mût informé ‘It does’nt look good Mike, it realy does’nt look good’, je le vois m’afficher un de ses plus beauxsourires et me dire d’une voix très basse ‘Don’t worry my love, I won't leave you’. Tout ce que je voyais a ce moment précis et graver a jamais dans ma mémoire ce sont ses pansements, les plâtres déjà installer a quelques endroits, les tubes , les hoses qui sortais de partout de son corps et son si beau visage tuméfier, boursoufler, bleu et en enfler. Puis il perdit connaissance. Consience de ma présence.
Ce fût le début d’une longue série de 31 opérations d’urgences qu’il dût vivre pendant 18 longs jours, ou sa souffrance je la vivais, j’y assistait et de façon tellement , tellement inefficace puis Dieu sait que je l’ai prier de me laisser souffrir a sa place. Je voulais tellement pas que lui, Garry souffres autant, C’était un ptit-crisss, il apparaissait de temps a autres juste et que pour me dire ‘I am still here honey and I love you’, Combien d’heures, de jours j’ai passer a contempler son corps devenu difforme et tout ce que je demandais c’est " Let him live, pleasel let him live ", je me foutais de ce qu’il aurait l’air, je me foutais de l’état que son corps aurais, il m’avait bien accepter lui, handicapé mais jamais a ses yeux.
J’étais égoiste, ne pensais qu’à moi, juste moi. Je le voulais avec moi, peut importe comment mais avec moi. Juste moi. Il a été vaillant, s’est combattus comme un pro, je le sais qu’il s’est battus pour moi, Il ne voulait pas me quitter et me laisser seul à vivre cette vie tout seul. Mais vint le 18 ième jour, où là, la douleur, le poison qu’était devenu son sang à cause des infections multiples, la température qui ne cessais de grimper, la convulsion que cela causait chez lui et le fait que j’en étais maintenant a mon 5 ieme jour de mutisme de sa part. Je ne sais pas d’où est venu ma force, j’ai seulement dis a Andrew " It is time ". Je me rappelle d’être pris d’une telle force, d’un tel calme comme si le temps venait d’arrêter. Entre-temps Andrew lui , dans sa sagesse avait compris et demander le soutien de deux infirmières.
Les deux m’ont aider a me grimper sur le lit de Garry, a m’y installer assis a ses côtés. Sont partis, ont fermer la porte derrière elles et Andrew s’est retiré aussi. Mon amour brûlais tellement de fièvre lui qui la plupart du temps était frileux. Il n’aurait pu jamais ouvrir ses yeux, tellement que son visage, son doux visage, en était enfler. Garry avait tellement de sueurs, tellement d’odeurs nauséabondes qu’il n’aurait jamais voulu sentir cela de par lui. C’était pas de sa faute. Je me rappelle très bien lui avoir parler, parlementer surtout avec lui, il ne me répondais pas mais je le savais et le sentais qu’il gobais tout les mots que j’avais a dire. Je me rappelle avoir dis ‘I love you so much, so damn much and thats why I’ve got to let you go’ puis le supplier ‘ please baby, please dont ever forget me because I wont forget you and please, please, please baby, wait for me’. ‘Please wait for me’.
Son calvaire achevais, le mien commençais mais ce n’était pas important a ce moment précis. Tout ce qui importais était de calmer l’âme de mon Garry, du moins a un point pour qu’il accepte de partir et me laisser derrière. Je me rappelle lui avoir embrasser les deux yeux, le plus tendrement possible pour ne pas causer plus de mal a un corps qui en pouvais tout simplement plus. Je me rappelle lui avoir apposer ma main tendrement sur son front et me suis pencher vers lui, et je lui ai dis ceci avant de l’embrasser une dernière fois ‘Please Garry, if you love me, go, go now my love, please go’. C’est à ce moment que je l’ai embrasser pour la dernière fois de son vivant, que j’ai senti son souffle chaud, très chaud expiré de toute sa force et remplir mes poumons comme s’il me faisait l’amour pour une toute dernière fois. Et j’ai sentis son corps devenir tellement froid et tellement vite. Je le savais qu’il avait finalement traverser le pont entre ce monde et le monde auquel d’ou je viens et retournerai a ses côtés.
Et c’est là que me fût confirmer une fois de plus l’ampleur et l’horreur de la bêtise humaine. Celle qui me transforma a tout jamais et me transfigura en ce que je suis devenu. Un être de souffrances et de lumières. Accompagner a tout jamais depuis et dès lors par une multitude de visiteurs où de visitations. Tout cela, a cause du pouvoir où la compréhension d’un être qui a son tour était souffrant et ne concevais que l’idée que l’argent de Garry en viendrais de tout. Quel bêtise, quel gâchis, quel beau fiasco.
J’ai 45 ans, j’ai survécu a pas mal tout, c’est le pourquoi que je répond sans cesse que je suis fier de mon âge. Cela prouve que je suis encore vivant même si plusieurs fois j’ai tenter de multiples façons de rejoindre le seul, l’unique qui a su m’aimer pour ce que j’étais jadis et qui m’aime encore plus pour ce que je suis devenu et qui m’attend, m’attend sûrement, à quelque part dans le temps. Je m’ennuis de lui, puis pourtant je suis le premier a reconnaître qu’il s’arrange pour me faire voir la beauté du monde, la caresse, sa caresse douce tel que je la ressens de la part d’une brise venant caresser ma joue. L’étincelle de ses yeux dans le miroitement des flocons de neiges blancs, purs et doux.
A quelque part dans le temps mon Garry, mon ange, on se retrouveras. Ton Mike xox