Lettre à Garry, suite 2.
Mais je te dois une fière chandelle. Avec toi, grâce à toi, j'ai connu ce que c'est la puissance, la magnificence du mot Amour, avec le grand A. Il y en aura pas un autre comme toi.
Mon amour pour toi est entrain de devenir, à cause du facteur temps, comme le feuillage dans le bois à l'automne. Il change avec le temps comme l'hiver change les arbres. Mais je rêve d'un amour qui ressemble au roc éternel qui se trouve sous mes pieds, sous la terre. Un qui offre moins où peu de délices mais que je sens essentiel de plus en plus à chaque jours qui passes. Un qui est à tout instant présent à mes côtés et pret à occuper mon esprit.
Mon amour décédé, je me sens seul, toujours seul. Je me contente de peu mon ange et tu le sais, mais si cela étais possible, j'aimerais, j'aimerais tant à nouveau connaître un semblant de passion. Vivre d'avoir à mes côtés, une âme étendu auprès de moi. Sans avoir besoin d'aller plus loin. Le temps, juste le temps qu'il faut pour me reposer, reposer mon âme blesser et en venir un jour à dire; j'aime, j'aime à nouveau quelqu'un et de beaucoup. Que je suis enfin parvenu à traverser le fleuve du Jourdain.
Aujourd'hui, je me trouvais à St-Eustache, il a neigé à nouveau, très peu mais assez pour me faire surprendre une fois de plus, à me faire caresser la joue par ces petites froideurs, comme si elles venaient de toi. Mon amour, où est-tu ? Sans le moindre espoir de te rejoindre, je t'écris. Je t'écris à nouveau, comme je l'ai fais plusieurs fois dans mon coeur, des milliers de fois déjà. Et comme je le fais toujours, moindrement que ma pensée me ramène vers toi.
Tu est mort et partis. Je m'en vais sur le chemin où tu ne peux me suivre, où tu n'a pas le droit de me suivre. Tel un oiseau, un pauvre et unique oiseau, je veux prendre à nouveau mon envol. Même si je porte encore dans mon coeur des traces de terreur de rencontrer sur mon chemin, sang et larmes à nouveau. Le sang de quelqu'un d'autre une fois de plus sur mes plumes. On dis souvent que même s'il y a des nuages sur nos têtes, le soleil se pointeras toujours à l'horizon. Mais ce que j'en vois est conneries. Même avec un soleil des plus apparant; un des plus radieux, il pleut des cordes mon ange. Il pleut et il pleut beaucoup. Faut que cesse les larmes, faut que cesse mes larmes.
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