Lettre à Garry, suite 3.
Dans mon imaginaire, je te vois venir vers moi. À la première vue je ne te reconnais pas. Mais dès que tu me tourne le dos, je te reconnais. Pendant ce temps; tout ce temps, j'ai appris à barder de glace mon coeur. Comment le faire fondre à nouveau ? Dis-moi, dis le moi. Je pris que tu pense à moi souvent, même juste un peu serais suffisant. Tu est ce qui m'a empêché, tellement de fois, de sombrer dans le désespoir. Que j'en viens à me demander, bien souvent, comment se peut-il que tu sois si présent en moi ? Encore et encore. 27 mois à te connaître contre 84 mois d'absence bientôt.
Que tout ces moments vécus, de très nombreux moments, sont encore pour moi comme des diamants que je préserve précieusement dans une pochette. Que ces moments soit réels où pas présentement, ce n'est pas ce qui importe. Ce qui importe, c'est que je me rappelle encore la ligne de ton cou. Cela mon doux et bel ange, est très réel pour moi. Une autre chose de tout à fait aussi réel est de me rappeler ce que ressentais ton corps la toute première fois, sous l'emprise de mes mains, quand je t'ai attiré vers moi. Je me rappelle encore de tellement, tellement de moments. Mon coeur pleure "babe".
Et ton dernier baiser, le baiser, ce baiser qui dans mon esprit je revis jours après jours. Que j'ai vécu tout au long de mon parcours depuis ce fameux 3 Avril et que Dieu sait de combien je redoute la venue de cette date à nouveau et que depuis un jour après l'autre, je t'ai attendu, rêver de revoir ton doux et beau visage. Sachant pertinemment bien que cela ne pouvais se faire mais que je voulais dont braver, même à aller te rejoindre souvent entre nos deux mondes, dans cette dimension où nos deux âmes s'entremêlait à nouveau. On y est parvenu de nombreuse fois mais toujours avec moi me sentant plus perdant d'une fois à l'autre au retour dans ce monde.
Beauty, tu sais ce que je suis et peux voir au dedans de moi, à l'intérieur de moi. Pour les autres , qu'ils l'appellent comme ils le veulent, l'âme ou l'esprit. Sous cette facade que je présente, j'ai peur de ce que je vois, j'ai l'impression de devenir avec le temps une vrai loque. Tu le sais combien de fois, j'ai tenter de m'envoyer directement chez mon Père, chez le bon Dieu. Cela n'a jamais été mon heure. Alors j'ai abandonné. Des fois, des fois j'en arrive même à douter de l'existence de bonté en moi quand je pense a ce jour, ce fameux jour où Ray, s'il y en a eu, l'a assasiné et a assasiner mon existence dans le même parcour. Je doute de ma bonté, tellement que la rage viens m'habiter quand je pense à lui. Encore aujourd'hui, je suis incapable de lui pardonner véritablement. Alors dis-moi, comment après avoir vu ce que j'ai vu, vécu ce que j'ai vécu; dis-moi comment ton amoureux transi peut en arriver à s'ouvrir à nouveau, totalement et sans pudeur, sans chercher à assasiner ce qui se présente de bien devant lui d'une façon ou d'une autre??? Dis le moi.
Tu te rappelle, je te disais de ne jamais me dire bonne nuit. Que je ne voulais jamais entendre cela de toi. Que pour moi c'était plus beau, plus noble, plus vrai de dire où entendre " Je t'aime " ou " Merci " pour la journée que l'on a vécu et merci pour la nuit que l'on s'apprêtais à vivre. Un contre un, un à coté de l'un, un avec un partageant la même couche, le même lit pour reposer nos deux corps fatigués mais heureux d'être ensemble à l'unisson voilée par la même pénombre mais dont on pouvais très bien discerné la lumière de nos deux présences, un à côté de l'autre mais de combien ensemble. Mais ces temps, ces nuits me semble tellement devenir loin à présent.
Je me rappelle de ta pudeur, de la mienne aussi, en vrais de vrais anglos. Mais combien de fois encore, je vois dans ma tête, la beauté de chacuns de tes gestes doux quand tu te dévêtissais, un à un, doucement mais très doucement de chacunes de tes pièces de vêtements. Je me rappelle encore de la passion qui m'envahissait, la flamme qui me prenait au ventre, au centre. Tout à fait au centre de moi. Mais ces sentiments, ces impressions me semble si lointaine à présent. Quand je me rappelle, on dirais que tout cela se présente comme un parfait scénario de film, comme si tout cela n'est plus tangible à présent.
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