Les joyaux de ma couronne
Comment décrire ce que j’ai comme richesse. J’ai quelques pierres qui ornent ma couronne. C’est peut être pas de grandes valeurs. Mais pour moi, et c’est ce qui compte, cela as toute la valeur du monde. Ma couronne porte sept glaives, représentants les agonies, les souffrances vécus, des atrocités que je souhaiterais jamais a mon pire ennemi. Mais moi, j’en suis fier de le porter. C’est mon prix, ma gloire de ce que je pouvais endurer. C’est le signe du contrat que j’ai signé comme destin. Elle n’est pas faite d’or ma couronne. Je préfère l’argent, ce métal plus noble a mes yeux et moins prétentieux.
Comme pierre , j’ai dans le centre, un rubis d’un rouge sang. Représentant mon plus grand amour connu et dont l’éclat est encore perceptible. Quelque peu poussiéreux des fois, mais que je fais luire autant de fois que je me rappelle. Il est d’une beauté, d’une délicatesse franche et honnête et sa lueur me fais rappeler l’éclat des yeux jadis. Sa couleur me réchauffe, me garde en vie. Mais combien de fois, je me suis sentis aspirer vers le centre de ma petite pierre. C’est comme si je serais en mesure de pouvoir revivre ce qui as été vécus. Comme si le tout as été mis au centre, bien protégé contre tous. Que juste moi et lui on s’y trouve.
Du coté gauche se trouve un lazurite, d’un bleu pétillant, profond. Il est tellement beau, tellement coquin, espiègle. Véritablement vivant et sa lueur, parce que j’y vois de la lueur, fais déplacer de l’air. Il est partout mon petit macho, mon petit homme en herbe. Il fait son dur, tel sa pierre mais je connais sa fragilité. Un coup bien centré, le détruirais. Alors je protège son centre. Le cœur de sa pierre. A la droite du rubis se trouve une opale, d’un rose quasiment pur. Elle est l’image parfaite du monde féminin, sous ses apparences d’une dure a cuire, on y vois l’éclat de sa tendresse. Ses souhaits pour la couronne, sont nobles, elle ne veut simplement pas que la couronne ternisse. Alors elle pousse et pousse et pousse encore pour que j’accepte d’avancer de l’avant. Que je continu de garnir ma couronne.
A eux trois, c’est le centre de ma vie. Ce que je suis et ma raison d’être. Je suis reconnaissant a la lumière des cieux pour le cadeau immense de vivre et grandir avec mes deux plus grandes dualités du monde, deux monde qui s’affrontent constamment mais qui ne peuvent pas se séparer. C’est ma continuité dans le temps, mon héritage, mon fil de rattachement. Tellement fragile que quand on y pense, la sensualité des gestes, des fois, m’émouvois. Dans ce cas je redeviens le petit prince, le petit gars dont le roi et la reine devait protégé. Mais qui un jour décidas de prendre cheval, devenir écuyer et aller a la conquête de la vie. De là, avec le temps et les batailles, commenças la quête des pierres
Les connaissances voyant et ressentant la froideur du métal, décidâmes d’un commun accord, a rendre plus doux le repos de la couronne de ma tête. Ils y insérèrent tout autour de l’intérieur, une peau de lièvre. Représentant pour eux la tendresse, la délicatesse que devrait prendre le métal sur ma tête. Et ainsi peut-être, a leurs façon, de réchauffer un peu ma vie, arracher des fois, tenter de faire disparaître ou mettre un baume sur les plaies reçues Signe du don de soi que je porte aux autres. Ce sont de petites gens mais dont moi je me reconnais en leur présences. La simplicité dans les actes. La noblesse dans les dires. Et la modestie dans ce que l’on est. La sérénité quel beau mot et quel qualité de vie a vivre.
Suite et fin pour un autre jour.
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