dimanche, avril 16, 2006

Une part de moi

Puisque mes descriptions sont la résultante de mes observations directes, que si elles sont sincères, sont nécessairement personnelles. Alors je dis mes impressions, le rôle que j'y ai joué, je me montre en mouvement. L'acte qui s'anime réellement face à la scène comtemplée. Comme souvent j'ai l'impression que quand j'essaie de décrire, je m'expose au danger d'être froid, impersonnel. C'est le pourquoi j'ai le besoin vital de transposé quelques-uns de mes souvenirs. De me transposé moi.
Je crois que tout ce que je dis doit être teint de moi, de mon âme. Alors pour moi, un décor, un paysage est un état d'âme. Pour moi un lever de soleil représente la joie que j'y espère. Comme au contraire un crépuscule d'automne, représente ma mélancolie. Quand je comptemple un paysage, je l'interprète malgré moi. Il éveille en moi tout un monde d'images, de gestes, de sentiments, de sensations, que moi bien consciemment je lui prête. Cela m'apparait comme un monde vivant. Alors pendant la contemplation de ce monde, la description, ma description doit exprimer ce que je prête à ce paysage comme sincérité. Ma sincérite. Moi

Un rien

Un rien aiguisse la souffrance,

Un rien la guérit à moitié ;

Tout est rien pour l'indifférence,

Un rien est tout pour l'amitié.

mardi, avril 11, 2006

Ce qui reste parfois ( A literary essay ) suite et fin.

J'ouvre une fenêtre au vent. Comme la terre, je suis livré aux courants. La terre, souviens-toi : ce corps frêle qui nous dénudait, cette immense colline offerte à la lumière. Souviens-toi du grondement, de ce qui frémit soudain comme si la vie la plus forte était traversée du plus vulnérable; souviens-toi d'un vol d'oiseau soutenu par le vent et de la grâce nécessaire pour toucher terre.
L'air neuf d'une fin de journée, un corridor élargi par nos pas, le recommencement de l'horizon. Juste cette résonnance des choses, cette infatigable présence en nous.
Ce qui fait défaut n'est peut-être jamais qu'un regard, une passerelle qui va du désir au désir et veille inlassablement sur l'abîme. Je vais t'aimer, poser en toi mon visage. Ces mots viennent parmi ceux d'un soir voué à la douceur, à ce qui nous demande de souffler légèrement sur le monde.
Il faudrait ne plus marcher qu'en soi, à travers ces cavités grises, ces ombres d'un instant, un seul instant, nous avons ajoutés à la pierre. Il faudrait que le bord de la fenêtre soit celui d'une image qui retinne l'émotion et nous reporte au début.
Quelque chose de la vie n'est jamais venu. Savoir de la faille qui ne répare pas. Pour que s'arrête l'effacement, je me tourne vers ton amour. parmi ces nuits que le jour ne précède plus, je pense à toi, à cette cavité grise que tu as glissé en moi. Ce n'est pas la disparition qui étonne, mais cette façon de ne plus l'attendre, alors même qu'on attend encore, parce que toujours la disparition, le manque, sa démesure, .... toujours.
Un silence se fait et se défait. Nous devons veiller sur ce mouvement. Tout remu, expluse et rappelle l'obscurité.
Tu demandes de renouer avec la beauté d'un geste, d'une parole, de franchir ce qui est ainsi tenu à distance de nous. Pour dire où l'on va et qui nous attend, il y a la route qui recommence cette minute.
Le temps continu dans un regard jamais croisé. Je voudrais ne plus respirer qu'à travers lui, qu'à travers toi. Ne plus écrire ce qu'il tait, ce que tu tais.
Qui peut dire ce qui blesse et désole ? Un rythme, un relief, un remous imprévu. On ne sait plus, on est seul, et pourtant on peut encore se pencher sur l'ombre, pressentir un commencement, enfouir son visage dans ses mains.
Un jour au bout des doigts. Toujours chaque événement, chaque muscle qui bouge, chaque miette du temps nous raccompagnent. Cela seul : une salle d'attente, des couloirs de métro, une cabine téléphonique, un début de phrase, le bruit du vent ou d'un avion, une pièce familière. Tout nos désirs, nos espoirs et nos désastres y sont rattachés. Nous sommes ces notations quotidiennes que l'histoire oublie, ces détails balancés du dehors au dedans, ces banales rencontres qui nous amarrent.
Notre corps s'appuie sur une éternité périssable contenu dans l'instant qui vient. Bruissement du monde parmi les bruissements qui vient. Bruissement du monde parmi les bruissements du monde, je n'ai d,autre respiration que celle qui émane d'une particule.
Frémir du plus petit. Ce qui hante et bouleverse se tient le plus souvent au milieu de faits courants et dérisoires : une parole maladroite, un rendez-vous manqué, une lettre jamais reçue, quelque chose de brisé, de perdu, de raté. La répétition nous atteint comme des milliers de chocs qui font battre le coeur.
Ainsi ces mots qui traînent sur la table depuis des mois et m'interroge patiemment : d'où venez-vous ? qui êtes-vous ? où allez-vous ? Ainsi ces phrases délivrées au hasard : que faites-vous ? que dites-vous? L'un de ces moments s'enfonce parfois en nous et c'est avec lui que l'on continu alors à marcher, à écrire, à tendre le bras pour ouvrir la porte de chez soi.
C'est comme un dimanche. Café, journal, cinéma; une à une, les heures passent, puis les semaines, les années. Vivant, on se retrouve sans vie, le monde a toujours ce goût d'effroi. On veille sur le sommeil de l'autre, de cette vie assourdie mais qui ne renonce pas, grince encore, rôde inlassablement tout près, comme en cet instant d'un dimanche adossé au silence où je vais parmis les pas anonymes, percevant soudain la solitude rivée aux regards, partout ce même écho de fragilité, ces morceaux de mort qui, pour un rien, collent à nous.
Grêle qui perce le jour. Il suffit peut-être de se laisser chavirer par un bruit d'eau, de froid, de terre, ce sentir parmi nos désordres les quelques secondes qui se rivent à nous et renversent l'horizon.
Je regarde ces corps chargés d'immensité, trop vastes pour nos mémoires, pour nos gestes qu'enserre la frayeur. Un espace illimité tremble en nous, tenu à l'étroit par ce qui craint de naître mais ne cesse de tarauder la peau.
Quelqu'un ne sépare plus les bords du monde. Quelqu'un parle d'une blessure au fond des choses et de la clarté dissimulée dans une chambre, des halls de gare, une date, un sourire.
On peut très bien vivre sans rien d'autres que ces tendresses journalières ; une carte postale dans la boîte, un bruit de vague, un bleu sur la plaine, les mots d'un poême. L'univers réduit à peu d'attaches au trajet ordinaire de sa propre mort. On peut très bien n'être qu'une aventure d'atomes et de questions dérisoires.
Tu disais : nos vies sont reliées par ces détails qui font nos plaisirs, nos regards incertains. Une sensation commune du temps nous unit à travers l'eau qui bout, une promenade, quelques habitudes, un rire soudain. Chaque chose est une rampe, le long du temps.
Il suffit parfois de peu pour que l'on cesse d'être effrayé par le monde. Des milliers de faits, milles fois nommés demandent que l'on se dresse au-delà de la mort, et tendre la main au passage d'un instant.
Toutes les raisons d'avoir peur ont été dites. Dans les chambres, sur les quais des fleuves, on y retrouve quelquefois les débris de nos blessures.
Un jour on me demandera ce qui me reste. Je n'aurai jamais aimé que toi.
De quelques poussées du coeur, une lumière aura resurgi. Traversée de contraires, je m'y glisserai lentement.
Je n'aurai aimé que toi, cette promesse enfin tenue d'un écho.
Sur les chemins que nous n'aurons pas pris, les saisons se seront renversées. Rien n'aura disparu, ne manqueront ni la forêt, ni les pierres, ni le vide des heures passées sans toi.

lundi, avril 10, 2006

Ce qui reste parfois ( A literary essay )

Vivre est un visage qui manque. Il faut s'inquiéter du moindre corps, chercher l'objet le plus proche comme s'il était une issue, savoir nommer l'heure d'un jour et la blessure qui nous traverse.
Il arrive que je ferme les yeux sur la vie, fatigué d'être en deça de de ce qui accueille et éclaire. Parfois je longe une ombre, je ne sais plus être proche.
Un regard qui frôle et s'éloigne, une parole balancée dans l'oubli ; aussi quelques objets endommagés, une pièce déserte, l'horizon sans écho. Et toujours le trouble devant ce qui peut nous avaler, ajouter ce que nous sommes au poids du vide.
Rien ne nous soustrait au monde, à ce qui chaque jour nous demande de côtoyer la disparition et de s'en arracher. Peu d'événements nous sont donnés et il en faut tant pour s'approcher de la beauté.
Aimer si peu, si mal, comme si je devais revenir du manque et de la détresse, m'appuyer sur la déchirure pour aller vers toi.
Une pierre lisse, le passage d'un oiseau sous les paupières, une chambre où s'entassent des années de lumière; sans trouver, je cherche cela en nous.
Il y a des jours où l'on pénètre comme dans une chambre vide. Les heures se déversent sur le corps. Lentement les choses se débarrassent de désirs qui les encombrent.
Quand ces jours reviennent, on essaie alors de se jeter ailleurs, dans un fragment de mémoire, une phrase continue, la mesure d'une musique. Mais le plus souvent, tout s'en va encore.
Ce soir je ne saurai pas te parler, t'écrire, te faire voir ce qui reste l'orqu'il ne reste rien.
La fin s'ouvre dans l'écho d'un pas, une lettre à venir, un tracé de la perte. On n'en finit jamais de se quitter, d'avancer maladroitement jusqu'à la mort. Combien de jours m'as-tu retenu ainsi, éloigné de mes certitudes ?
Quelqu'un marche à mes côtés. Sur ce corps repose l'existence, ordinaire, fléchissante. L'humanité continue, grandeurs et petitesses s'amoncellent. Nous sommes ces quelques remous bordés par la nuit, ce peu d'événements qui retient l'univers.
Un désert se faufille en chaque lieu rôde un silence. Je redescend jusqu'à la blessure du monde commencée depuis toujours, scellée à ce que nous sommes.
Jamais lavé de la nuit, je me tourne vers toi. Tu vas parmi les choses les plus simples. Feuilles, pierres, marées. Ton corps s'échange contre un peu de vent.
Ce matin quelques gestes ramènent en nous la vie fragile et emplie de ruines. Une lueur sillonne nos corps dans le tourment de voir se perdre la nudité des heures qui nous ressemblent.
Aimer nous effraie, chaque fois frôle en nous la disparition. Tout se regarde, sans jamais se laisser voir. Penché sur moi, ton visage défait ce que je suis, débarrasse l'amour de ce qu'il fut.
À peine disparu, le jour s'allonge sur le vide. Un drap recouvre le désir que tu as laissé comme seule certitude. En moi la nuit revient soudain pour me parler de toi, les mots s'immobilisent.
Tout être enveloppe ton absence. Une à une, les minutes se brisent. Encore une fois cherchent à s'éloigner et à devenir invisibles.
Encore une fois, la fêlure du temps entasse les jours qui nous laissent à nous mêmes.
Je cesse de marcher, de toucher ce qui me retient de me perdre. Je commence par une phrase qui va jusquà toi.
Jamais le désert ne trahit notre silence. La faille continu à remuer sous nos pas en même temps que tremble ma voix accordée à la tienne.
suite à venir ..........

Sir John's Book



Entrer dans son univers et prenez le temps de le découvrir ce n’est pas toujours simple, mais il est quelqu’un d’authentique qui n’a pas peur de ses opinions et de ses convictions. Il s’agit d’aller plus loin que le côté « rough ou tough » de sa personne en apparence, afin de découvrir ce qui se cache dans son âme.

John - "J’aime ce qui est vrai, sans détour, ni artifice. Je ne recherche rien de particulier, mais tout à la fois, je suis fidèle et sincère. J’aime les gens droits, mais non sans défauts, sinon la vie ne serait pas ce quelle est. "
Who am I ???

How should-I present myself ? The best way, I think, it’s to let things flow by itself or themselves. So here is my try. Male obviously, 45 years of age, 5-11 and ½ and believe me, the half part is important to me lolll. 175-180 lbs and I am a red-head sort off loll. Taurus so it mean’s that in a few months I will be older and hopely more wiser loll.

My enterests lies in few simple things in life. I have 2 kids, a boy and a girl that I love a lot. They are my greatest joy. I am a single Dad but I do thank God or my Creator always for that gift. I value friendship a lot, have not too many friends but the ones I’ve got, I am sure that they will be there for whatever time is left for me to live in this life. I am one of those who know for sure the value of life. Even thow sometimes I find myself into a bitchy mood. Lived a hard life but a real one. Took me a long time to find out who I am realy and what I am made off. But for sure now I know who I am and now I know what I need, want and desire the most in life. I think that I hold strong moral values and try to live by them all the time.

I am a social worker, working mostly with kids, handicaped people and some of those most unfortunate but sick. Sickness been there, got the message and came back. Was handicaped for a lot of years but dont consider myself in that state anymore. I do give a lot to others, listen a lot, give advice a lot and sometimes argue a lot when I feel that I have to defend injustices and maltreatment. In those times I become the most fierce person you may encounter. Because I realy believe that someone has to take stand firmly an react.

I like doing some oil painting when I’ve got time, writing when I’ve got time,
Reading a lot of times but loll what I like the most is to read law-books. I do like to give myself a decor which no other will find anywhere else. So I like painting walls, do some indoor decorating, restor old furniture, it calms my nerves loll. I like to chat but for one purpose only. I am trying to fing the mate, the only one that will matter. I like seeing films, staying at home, cooking. Like flowers and working outside in season. I think that all of this gives you a pretty good idea of who I am.

The only things that I miss the most in my life, is the ones that I loved and went back home from where they came and where one day I will be reunited with them. What I miss also is the one, the mate, the one that will count a lot to me. Is it you ??? Only one way to know. Communicate with me.
I believe, believe and believe a lot in my Creator and the angels around me.