jeudi, janvier 04, 2007

Lentement .....

Peut-être la mémoire est-elle, comme un paysage, une multitude d'événements contigus, d'images simultanées.

Des paysages se croisent, basculent à la limite de l’horizon. C’est là que nous étions, que nous sommes, -état de vide et de trop plein d’un corps adossé à la terre.

Patiemment nous veillons sur une blessure qui ne guérit pas, cherchant un passage parmi les ruines d’une humanité obscurcie, retenus sans l’être par quelques cellules exiguës.

Angles, parois, brèches : toute chose se heurte à une autre, se dérobe et revient, un peu plus sombre, un peu plus tremblante. Certains roues sont promises à la perte, à cet instant irréparable ou l’on referme la porte derrière soi.

Depuis la colline, on peut apercevoir une ville que seul le regard atteint encore. Une lumière grise perce ma peau. Je n’ai plus d’autre souffle que celui d’un vent, plus d’autre appui que la terre. Vues de haut, les ruines instruisent de la beauté d’une pierre élimée, d’un chemin éclairci par le temps.

Le regard se déplace, comme si un battement d’ailes renversait soudain l’espace entier, découvrait mon visage, Quelque chose en moi se déchire, -peut-être la certitude de mon humanité, de ce qui chaque fois s’écarte, disparaît devant la vie. L’étendue demande qu’on s’y perdre, qu’on y laisse un peu de soi-même.

Je ferme les yeux et aussitôt la colline m’enferme en elle. Villes, chambres dispersées çà et là. Je me penche sur ce qui surgit en même temps qu’un paysage, en même temps qu’une absence.

Lentement, quelque ruines, le pari recommencé de ce que nous sommes. Tu inventes des rues semblables à nos corps, rues cernées de désirs, -aube versée dans les veines du temps, dans les veines de mon temps.

Nous avons franchi un pont tendu depuis toujours au-dessus de nos manques sans fond. Qui retenait la nuit de venir? Car nous avons marché plus loin que nous, sans jamais dériver de ce qui sépare et réunit.

Ce que je n’ai su dire, peut-être l’écrirai-je, maintenant que reparaît la mer, maintenant que reparaissent la distance et la perte, ces traits d’un paysage enfoui en nous. Ce que je n’ai su te dire s’écrit dans une nuit qui te rappelle encore, comme si mon ombre s’amplifiait de te savoir ailleurs. Quelque chose n’aura jamais lieu, que tu est pourtant posé sur ma vie.

De très loin, une pierre cherche le sillage d’une autre. Parfois on avance ainsi, parmi les éclats d’éternité, jamais rassasié de la douceur que ramène une voix, du trouble d’un regard, de la légèreté d’un geste. Vents, sables, rochers, -tout se jette sur ton absence, sans l’ensevelir, sans qu’elle cesse de se dresser en moi.

Ce que l’on sait nommer nous contient. Une ruelle, un carrefour, la colline. –Mon amour. Et tu reparais comme une ligne de l’étendue, son bord insoutenable.

Chaque fois, je suis ici empêché de commencer. Je descends dans cette vie qui a chaviré en moi. La répétition des choses, un reflet naissant, une phrase immobile; la seconde vers laquelle je vais se met à vaciller. Fragile et proche, tu te penches sur le silence.

À travers nous, les mondes est touché par la douleur, la solitude, la désolation.

Quelqu’un passe, qui ne reviendra pas. On croit comprendre. On imagine qu’il n’y a ni commencement ni fin, et que l’amour est trop grand pour nous. Tôt ou tard reparaîtra cette déchirure, ce même état de perte auquel nous ne sommes jamais préparés.

Arête de l’horizon devenue une entaille. Quelque-fois on ne peut plus aller vers la disparition. Et pourtant il faut encore se maintenir dans al dérive, poursuivre dans l’effleurement du vide, s’instruire de ce qui cède brusquement en nous : beauté qui, croyait-on, ne manquerai jamais.

Je pense à mes critiques, donc met un arrêt au texte ici et donnerai suite surement demain.

Sir John's Book



Entrer dans son univers et prenez le temps de le découvrir ce n’est pas toujours simple, mais il est quelqu’un d’authentique qui n’a pas peur de ses opinions et de ses convictions. Il s’agit d’aller plus loin que le côté « rough ou tough » de sa personne en apparence, afin de découvrir ce qui se cache dans son âme.

John - "J’aime ce qui est vrai, sans détour, ni artifice. Je ne recherche rien de particulier, mais tout à la fois, je suis fidèle et sincère. J’aime les gens droits, mais non sans défauts, sinon la vie ne serait pas ce quelle est. "
Who am I ???

How should-I present myself ? The best way, I think, it’s to let things flow by itself or themselves. So here is my try. Male obviously, 45 years of age, 5-11 and ½ and believe me, the half part is important to me lolll. 175-180 lbs and I am a red-head sort off loll. Taurus so it mean’s that in a few months I will be older and hopely more wiser loll.

My enterests lies in few simple things in life. I have 2 kids, a boy and a girl that I love a lot. They are my greatest joy. I am a single Dad but I do thank God or my Creator always for that gift. I value friendship a lot, have not too many friends but the ones I’ve got, I am sure that they will be there for whatever time is left for me to live in this life. I am one of those who know for sure the value of life. Even thow sometimes I find myself into a bitchy mood. Lived a hard life but a real one. Took me a long time to find out who I am realy and what I am made off. But for sure now I know who I am and now I know what I need, want and desire the most in life. I think that I hold strong moral values and try to live by them all the time.

I am a social worker, working mostly with kids, handicaped people and some of those most unfortunate but sick. Sickness been there, got the message and came back. Was handicaped for a lot of years but dont consider myself in that state anymore. I do give a lot to others, listen a lot, give advice a lot and sometimes argue a lot when I feel that I have to defend injustices and maltreatment. In those times I become the most fierce person you may encounter. Because I realy believe that someone has to take stand firmly an react.

I like doing some oil painting when I’ve got time, writing when I’ve got time,
Reading a lot of times but loll what I like the most is to read law-books. I do like to give myself a decor which no other will find anywhere else. So I like painting walls, do some indoor decorating, restor old furniture, it calms my nerves loll. I like to chat but for one purpose only. I am trying to fing the mate, the only one that will matter. I like seeing films, staying at home, cooking. Like flowers and working outside in season. I think that all of this gives you a pretty good idea of who I am.

The only things that I miss the most in my life, is the ones that I loved and went back home from where they came and where one day I will be reunited with them. What I miss also is the one, the mate, the one that will count a lot to me. Is it you ??? Only one way to know. Communicate with me.
I believe, believe and believe a lot in my Creator and the angels around me.